Après la pop électro de « Derrière la porte » et le jazz manouche d’ « Imparfaite », ses précédents albums, Jil Caplan revient à ses éternelles amours: le folk rock à guitares, les ballades charnelles, les harmonies subtiles, quelque part entre Paul McCartney et Jeff Buckley.
Tout cela grâce à la magie d’une rencontre : celle d’Émilie Marsh, musicienne, compositrice, autrice et interprète, qui fut longtemps la guitariste et l’arrangeuse de la chanteuse Dani. Une complicité à l’ardeur créatrice : Émilie à la musique, Jil aux textes, tandem fusionnel, alter égales, notes et mots, arrangements tissés par elles deux dans le même idéal écrin.
S’il fallait dépeindre le nouvel album de Jil Caplan avec des couleurs, ce serait celles-là. Feu comme le brasier de la colère et l’incendie de la passion, bleu comme l’azur infini et les meurtrissures de l’âme.
La braise et le blues, la flamme et le spleen. Il conviendrait aussi d’y ajouter sensualité et mélancolie, tournoyant dans un tourbillon d’émotions.
Avec « Sur les cendres danser », disponible le 15 septembre prochain, Jil Caplan signe l’un de ses meilleurs albums, sans doute le plus beau et le plus personnel. Élégance, émotion, énergie, poésie, tout ce qui lui ressemble. Tout ce qui nous rassemble.
Sur les cendres danser, pour retrouver la joie, l’envol, pour revivre tout simplement.
Jil Caplan s’est affirmée comme l’une des artistes les plus singulières et attachantes de notre patrimoine musical, avec autant de chansons marquantes à la clé («Oh tous les soirs», «Tout ce qui nous sépare», «Natalie Wood» etc) que d’albums réalisés en compagnie des meilleurs compositeurs et arrangeurs, de Jay Alanski à Romane, en passant par JP Nataf et Jean-Christophe Urbain (Les Innocents). Interprète et autrice sensible et prolixe, elle est aussi écrivain (« Le Feu aux joues » est paru en 2022) et a joué dans plusieurs pièces de théâtre, comme «Sur la route», et, plus récemment «Juste la fin du monde» et «Le Dindon» (2022/23).