Une petite maison perchée sur une falaise — c’est là que NUMAH chante, littéralement. Ce refuge entre ciel et terre est devenu la métaphore de son univers : un endroit où l’on se met à l’abri, où l’on dépose ce qu’on n’ose pas toujours dire. Sur scène, elle recrée ce lieu intérieur : un clavier en forme de maison, une boîte aux lettres oubliée et cette tendresse un peu décalée qui l’accompagne partout. À la manière d’un petit personnage de Miyazaki, NUMAH dévoile ses chansons comme des lettres jamais envoyées : réconfortantes, viscérales, mais toujours teintées d’une pointe d’insolence.
Cet imaginaire singulier nourrit aussi sa musique. À la croisée de la pop et de la folk, elle s’inspire de BANKS, MARO ou encore Lola Young pour composer des morceaux qui regardent le monde à hauteur d’émotion. Elle écrit pour celles et ceux qu’on écoute trop peu, portée par une sensibilité forgée depuis l’enfance, lorsqu’elle apprenait seule la guitare, le piano puis le chant avant de trouver sa propre voix.
Cette manière de transformer l’intime en universel s’incarne notamment dans « Marie Claude », hommage à une grand-mère qu’elle n’a jamais connue, et qui touche aujourd’hui des publics de 7 à 77 ans. Forte de ce lien singulier avec son audience, NUMAH prépare un second EP attendu pour 2026. Son premier single, « Dans la foule », paraîtra le 4 décembre.